Moite moite, c'était le son que faisaient mes basckets quand je marchais sur le bitume humide ce matin...

boumboum, c'était le bruit de mon coeur, qui battait en en sortir de ma poitrine lorsque je suis passé devant la porte de Cyril.

et Youpi!c'est le petit mot qui m'est venu à l'esprit lorsque Mister Motor est sortit par cette meme porte...

Comme ses yeux étaient doux,et encore ensomeillés, il me fait rire intérieurement , il a ce quelque chose d'irresponsable, qui ce lit sur ses traits, cette forme de je m'enfoutisme qu'il a su garder de son enfance, cette chose, que peut de gens ont, et que lui entretien.

Il a souri, de son sourir tendre est si beau, il m'a pris la main,et serré contre lui, je me suis sentie comme en été, comme en plein soleil, comme lorsque le vent d'Italie vient caresser mes jambes , lorsque je suis allongée sur le sable.

Il est mon soleil, il est ce nuage dans lequel je me blottit.
Il illumine mes journées les plus sombres, et dire que ce n'est que depuis hier...

Pour quoi cet effet là?
Parceque je l'attend inconsciemment depuis plusieures années?
Parceque sans m'en rendre compte, son statut d'ami ne me suffisait plus?
Parceque j'ai besoin, de bras forts, et tendres à la fois pour me sentir protégée du monde Adulte que je refuse d'affronter?

Dans quelques semaines, je vais devoir passer mon BEP, et partir loin de ma famille de mes amis...

Je ne veux plus (ne peux plus en faite) faire mon BT à Paris, trop cher, je vais descendre à Tours, et je serai loin de tout,loin d'elle, d 'eux,... de lui...

Je ne veux pas les quitter, alors c'est peut etre pour ça que j'ai voulu en profiter le plus possible, me faire le plus plaisir,et que pouvait t'il me faire plus plaisir,que d'être serré dans les bras, de celui que tout le monde voulais, que tout le monde adorait, moi la premiere...

Mon Mister Motor , mon play boy , mon cyril
... à moi ...
pour quelques jours, quelques semaines, quelques mois...

Pour moi seule,
Moi,
me serrer contre son cou,
respiré son odeur ,
me réchauffée de sa chaleur,
comme ce matin grisatre et pluvieux,
comme ce matin où Speed

(son chien-trés approprié le nom,vis à vis du caractere-)

me courait entre les jambes, et sautait contre moi,
comme ce matin,
où le bus est venu nous prendre tout les deux,*
comme ce matin,
où sont dernier baiser avant le soir, m'a fait l'effet d'un adieu à jamais.

j'ai peur de perdre mon seul fil conducteur du moment
et ce fil conducteur , vers le bonheur, c'est lui.

j'espere seulement qu'un dixieme de cet article est reciproque.
Ce serais tellement bien...

Samantha